Yoann Hochet : “Augmenter le nombre de jeunes compétiteurs bretons”

Au poste d’entraineur régional, Yoann Hochet prend la suite du travail initié lors de la précédente olympiade par Fabrice Gicquel. Il nous explique les ambitions de la Ligue à court et moyen terme et son envie de voir de plus en plus de jeunes pratiquants se mettre à la compétition pour élever le niveau global sur le territoire. Entretien.

Yoann, peux-tu nous présenter ton parcours ? J’ai démarré le karaté à l’âge de 15 ans en arrivant dans la région Bretagne. Je me suis inscrit au club de Liffré (35) après avoir assisté à un entraînement en tant que spectateur pour voir le frère d’un copain, depuis je n’ai plus quitté le dojo ! Le club pratiquait peu la compétition, j’ai donc eu une pratique loisir pendant de nombreuses années. J’ai passé mon DIF et repris les rênes du club en 2006. J’ai ensuite passé mon CQP, puis le DEJEPS en 2017. J’ai obtenu mon 4ème Dan en 2015. J’ai également une certification en préparation physique et nutrition et une certification en préparation mentale. J’interviens actuellement au club de Liffré, où je m’occupe à la fois des pratiquants loisirs et des compétiteurs. Je donne également des entraînements pour les étudiants et le personnel de l’université de Rennes.

Quelles étaient tes motivations pour devenir entraineur régional ? Une forte envie de m’investir pour le développement du karaté et en particulier de la pratique sportive au sein de la région. J’ai acquis pas mal d’expériences ces dernières années, j’ai réussi à mettre des choses en place localement, maintenant j’ai des idées que je souhaite partager et mettre en œuvre avec l’ETR.

Quels vont être les objectifs à court et moyen terme ? L’objectif à court terme va être de mobiliser les forces vives de la région. On a besoin d’échanger avec les DTD, les coachs et avec les compétiteurs pour leur présenter le projet de la ligue, comprendre leurs attentes, leurs difficultés et écouter leurs propositions. L’idée est de venir en complément du travail mis en place dans les clubs et les comités, sans rien imposer, mais avec la volonté de tous tirer dans le même sens pour permettre au karaté breton d’élever son niveau. « Tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin ». Ce que l’on souhaite c’est créer une dynamique avec ces acteurs pour permettre à la région, aux clubs et aux compétiteurs de progresser sur la scène nationale. La concurrence est très forte, on a pu s’en apercevoir lors du championnat de France des ligues la saison dernière. Pour autant la Bretagne compte des coachs motivés et quelques compétiteurs prometteurs ! Un autre point qui me semble essentiel est de pouvoir augmenter le nombre de compétiteurs bretons, notamment chez les plus jeunes. Pour cela il va falloir également travailler avec les clubs et les départements afin de proposer des initiations et des animations de qualité.

L'équipe de Bretagne lors de ces championnats de France des Ligues 2020

L’équipe de Bretagne lors de ces championnats de France des Ligues 2020

Quels vont-être tes premiers travaux ? Ma priorité c’est d’échanger avec les coachs et les DTD. Nous allons proposer une réunion en Visio avec eux rapidement. Nous allons également mettre en place à très court terme des entraînements pour les compétiteurs en Visio pour démarrer avant de pouvoir je l’espère organiser un premier rassemblement en présentiel en janvier.

Un message à adresser aux jeunes qui souhaitent se mettre à la compétition ? Faites-vous confiance ! La compétition est accessible à tous avec différentes étapes et différents niveaux. N’hésitez pas à en parler à vos entraîneurs et à vous lancer. Il y a une phrase que j’aime beaucoup : « Rien ne résiste à l’entraînement ». Alors au boulot.