C’est une association plutôt originale, mais qui fait sens.
Mercredi 12 décembre après-midi, l’Établissement français du sang (EFS) organisait, dans ses locaux, une découverte du karaté.
Le comité de l’Indre de karaté, partenaire de l’événement, en explique le principe : « Nous avons proposé une démonstration dans le hall, faite par de jeunes licenciés d’Ardentes et du Karaté club Châteauroux.
Les donneurs ont également la possibilité d’essayer l’art martial.
Cette union, de notre initiative, doit interpeller tous les pratiquants sportifs du département et les encourager à donner leur sang.
Ainsi, nous avons organisé un petit défi avec les douze clubs de karaté de l’Indre :
Quel sera celui qui donnera le plus son sang, lors des collectes qui auront lieu dans les principales villes, durant toute la saison ».
En guise d’exemple, le président Roland Broc n’a pas hésité, hier, à donner lui-même son sang : « Une poche de sang, c’est une vie », a-t-il rappelé.
Du côté de l’EFS, on apprécie le partenariat, tout comme toute forme de promotion pour le don du sang.
Selon Stéphanie Larrère, chargée de communication, le besoin est permanent : « Au niveau national, on manque de donneurs.
Pendant les fêtes de fin d’année, il y a une période de creux, les gens sont en vacances.
Mais nos besoins sont toute l’année, je rappelle que le sang ne peut être conservé que quarante-deux jours maximum ».
Pour optimiser les visites, l’EFS prévoit, à partir de janvier, de recevoir les donneurs sur rendez-vous.
« Nos problèmes de personnel nous empêchent d’être ouverts tous les jours. La majorité des gens viennent ici spontanément et trouvent, parfois, portes closes.
Pour éviter cela, on encourage les gens à téléphoner avant, pour être sûr d’être reçu. »
Prendre rendez-vous, c’est ce qu’a fait Sylvain, hier. A 36 ans, il est venu faire son premier don : « Je n’avais aucune appréhension et ça ne m’a rien fait du tout ».
C’est promis, il reviendra.
