La cité Mussipontaine est devenue depuis une bonne décennie le temple du karaté Lorrain.

Un constat qui n’est désormais plus à prouver, tant les instances régionales largement soutenues par le club, cher à Jean-Luc Haas, œuvrent pour garantir un niveau de plus en plus élevé. Pour le vérifier, il suffit de s’attarder sur le calendrier démentiel qui alimente un nombre important de compétitions disputées sur les tatamis du centre des sports.

Ce sera justement encore le cas ce week-end avec les championnats interzones avant de goûter, fin mars, au National Universitaire de kata et de combat !

Comme à Metz en 2012, la cité de Duroc sera donc la seconde ville lorraine à recevoir ce rendez-vous de masse qui sera pris en charge par le comité régional du sport universitaire, dirigé par François Strzykala. Sur le terrain, Catherine Aubry, professeur d’EPS à l’Université de Lorraine sur le site messin, aura la lourde tâche d’assurer le succès de cet événement avec l’aide de l’équipe d’Alain Schnegg. Pratiquante de cette discipline depuis seulement 2003, elle n’hésite pas à vanter les avantages de pouvoir organiser un championnat de France en terre mussipontaine : « Les salles sont tout à fait fonctionnelles. Tout est sur place, sans avoir besoin de tout transporter. Au niveau de l’hébergement, du transport et de la restauration, on est également bien lotis. Cela nous donne un véritable confort pour pouvoir recevoir les 150 athlètes attendus, dont certains viendront même de Corse. »

Sur le plan sportif, il s’agira également de faire bonne figure, puisque les Lorrains tenteront de garder leur titre par équipe chez les hommes, tout en visant des podiums en individuels.

Nul doute que le niveau sera élevé en attendant peut-être de viser encore plus haut. Et Jean-Luc Haas ne le cache pas : « Ces Nationaux ne seront pas cette année qualificatifs pour les Mondiaux prévus en 2018. D’ailleurs, il n’est pas exclu que nous déposions notre candidature pour organiser ceux de karaté de 2020. »