Karaté d’Okinawa

Le Karaté Dō est un produit de la culture des Ryūkyū, cet art martial tient son origine de l’île d’Okinawa, il s’est developpé au contact de l’influence Culturelle Japonaise et Chinoise. Trois villes d’Okinawa, aujourd’hui regroupées dans la capitale Naha, ont constitué les épicentres de l’art martial local : Shuri (développée autour du palais royal), Naha (ville portuaire, surtout peuplée de marins, de dockers, et de commerçants) et Tomari (village de paysans).

 

Il existe trois styles majeurs du karaté d’Okinawa :

 

Shōrin-ryū 少林流

(Kobayashi Ryū 小林流, Shorinji Ryū 少林寺流 et Matsubayashi Ryū 松林流).

Le Shorin-ryu est l’un des styles de karaté d’Okinawa les plus anciens, qui tire ses racines du Shuri-Te. Son fondateur est Sokon Matsumura. Tous les styles de karaté modernes, sans aucune exception, sont issus de son enseignement, y compris, en partie, le Gōjū Ryu et le Uechi Ryu.

Les spécificités principales du Shorin-ryu sont le travail de renforcement, le travail de frappe (maîtrise de la puissance et la finesse) et la maîtrise des blocages, techniques developpés à travers un travail approfondi des kata. C’est également un art de self-defense par son travail en distances rapprochées.

 

Karaté

Uechi-ryū 上地流

Style de Karatedo Okinawaïen hérité de l’enseignement de Kanbun Uechi. Kanbun Uechi partit en Chine et fit la connaissance d’un maître chinois Zhou Zihe (Shu Shiwa en okinawaïen). Shu Shiwa, expert d’une école de boxe chinoise du nom de pangainon, va enseigner ce style à Kanbun pendant dix ans.Le pangainon est basé sur les boxes du tigre, de la grue et du dragon.

Son originalité est le travail main ouverte, les coups portés avec la pointe des orteils, des piques aux yeux, des blocages circulaires.Le style associe l’attaque et la défense dans un même mouvement et favorise l’endurcissement du corps pour l’attaque et la défense, notamment lors du Kata Sanchin.

 

Karaté

© Denis Boulanger / FFK

Gōjū-ryū 剛柔流

Style de karaté prenant son origine dans le Naha-Te d’Okinawa et fondé par Chojun Miyagi en 1926. C’est ce dernier qui concrétisa le passage du Naha-Te au Goju-Ryu et qui décida de l’appellation.

La spécificité du Goju-Ryu se caractérise par des positions naturelles, il comprend des modes de frappes et des déplacements souvent circulaires, visant les points vitaux, le tout assorti de nombreuses techniques de projection et de luxation.

 

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