Le journal LE PARISIEN à publié un article sur LUCAS JEANNOT
Lucas Jeannot, le karatéka qui étudie la… criminologie
Lucas Jeannot, qui entre en lice ce jeudi aux Mondiaux à Madrid, a la particularité de préparer une thèse en criminologie.
Ce jeudi, Lucas Jeannot aura l’esprit complètement tourné vers le titre par équipes de kata lors des Championnats du monde de karaté à Madrid (Espagne). Le seul qui manque au palmarès du vice-champion 2016 et champion d’Europe 2016 de cet art, sorte de combat virtuel où on effectue un ensemble de mouvements coordonnés et codifiés. Pourtant, au quotidien, c’est dans les manuels de droit que le jeune homme de 25 ans se réalise. Il prépare en effet une thèse en criminologie. « Ce n’est pas toujours simple de concilier ses études et la pratique d’un sport de haut niveau, mais je m’organise au mieux », précise le natif de Gennevilliers.
Après avoir obtenu un bac scientifique, Lucas a décroché sa licence de droit à l’université de Toulon puis son master en droit privé spécialité criminologie à l’université Panthéon-Assas il y a deux ans. « Durant mon stage, j’ai mené une étude sur des victimes d’homicide et cela m’a donné envie de faire une thèse. »
Devenir juge et champion
Depuis 2016, il travaille donc sur « la souffrance des victimes en droit pénal et en procédure pénale ». Un choix de conviction. « Je veux faire un métier utile pour la société, insiste-t-il. Ma conception des choses est qu’une société doit toujours tendre vers un idéal de justice, de liberté et d’égalité. J’ai étudié les sciences criminelles en licence et ça m’a plu immédiatement. Cela m’intéresse de comprendre ce qui a pu arriver puis de prendre ensuite les bonnes décisions pour l’avenir. J’espère finir ma thèse dans les deux ans avant de me lancer dans les concours de la magistrature. Ma préférence serait de devenir juge. »
En parallèle, le Francilien est également chargé de TD (travaux dirigés) en sciences criminelles à l’université Panthéon-Assas. « Au début, j’appréhendais de donner des cours à des étudiants parfois plus âgés que moi, mais je me suis inspiré du karaté car je donne aussi des cours depuis sept ans », confie ce fan du tennisman Roger Federer. Lucas berce dans l’univers de cet art martial depuis son enfance.
« Mes parents ont décidé de me mettre au karaté car je débordais d’énergie, explique-t-il. Ça m’a canalisé et j’ai eu un coup de foudre car ce sport nécessite la recherche du geste parfait. » Doué, il poursuit sa progression jusqu’à l’équipe de France qu’il intègre en 2013.
…… Extrait de l’article, a lire sur le site internet du PARISIEN