Andréa Mazzonello : « La joie de remporter des compétitions, c’est incroyable ! »
Elle sera le fer de lance de la ligue Centre-Val de Loire aux Championnats de France jeunes qui se déroulent à Villebon ce week-end (10-11 juillet). Championne de France minimes, Andréa Mazzonello visera le titre chez les cadettes (-54 kg). Une couronne qui lui assurerait sa sélection pour les « Europe » en août, avant d’intégrer le Pôle France en septembre. Portrait d’une combattante née qui rêve de devenir championne du monde.
Sa motivation et son ambition ? Ne cherchez pas midi à 14h. « Gagner, bien sûr ! 1ère place obligé ! La joie de remporter des compétitions, c’est incroyable ! Il n’y a que le sport pour procurer des émotions comme celles-ci. J’adore ! ».
Elle n’a pas encore 15 ans (le 6 août) mais elle a trouvé sa voie. Il lui reste à la tracer, ce qu’elle fait pour le moment avec brio. Andréa Mazzonello est déjà maintes fois montée sur un podium. 3e à l’Open de Lisbonne en 2019, 2e à l’open adidas en octobre 2020, l’élève d’Aurélien Paudat au Shoryû 36 d’Ardentes est également championne de France minimes (-45 kg), vainqueur de la Coupe de France zone nord en 2019 et de la Coupe de France minimes en 2020.
Pour elle, l’heure est venue de passer à l’étape supérieure pour progresser vers son objectif ultime, « aller sur le toit du monde dans quelques années ». C’est dit ! Elle veut être championne du monde, comme ses modèles, Steven Da Costa, Gwendoline Philippe et Alexandra Recchia. « Il y a aussi Serap (Ozcelik). Je l’aime énormément. J’aime son Karaté, ses techniques, sa rapidité. Franchement, je l’adore ! ».
« Dès que j’ai eu l’âge, 4 ans, j’ai commencé le Karaté »
On pourrait penser à de la prétention mais c’est par passion qu’Andréa Mazzonello, d’une maturité étonnante pour son âge, rêve de son avenir. « Ma maman pratiquait le Karaté à Châteauroux. J’étais tout le temps autour des tatamis. J’adorais ça. J’étais trop bien. Dès que j’ai eu l’âge, 4 ans, j’ai commencé. C’est tout de suite devenu une passion. J’étais vraiment contente dès que je montais sur le tatami ».
Un plaisir qui se ressent et qui s’est vu, notamment par les entraîneurs de l’équipe nationale qui lui ont proposé d’intégrer le Pôle France en septembre, au CREPS de Châtenay-Malabry. « Je suis impatiente ! Je n’attends que ça. Je suis très contente, très heureuse. Je vais m’entraîner 10 fois plus et avec les meilleurs. Cela va être incroyable. Cela va obligatoirement me faire progresser ».
« Préparation physique, coaching mental, alimentation… »
Mais, auparavant, place aux Championnats de France ce week-end à Villebon, pour lesquels elle n’a rien négligé. Sa préparation ? « Entraînement, entraînement, entraînement », sourit-elle. « La préparation physique, le coaching mental, le Karaté, l’alimentation… Il faut tout ça pour gagner. Je me suis entraînée à fond. Ce serait vraiment beau de gagner et cela pourrait faciliter les choses pour la sélection aux Championnats d’Europe (20-22 août en Finlande). Si je veux aller sur le toit du monde, il faut absolument que je commence maintenant à disputer des championnats internationaux, pour m’habituer ». Paroles de championne !