Patrick Bouchaib : « Le 8e Dan… Une reconnaissance et un honneur »
« J’avais emmené mon médecin, on ne sait jamais… », éclate de rire Patrick Bouchaïb, 8e Dan depuis vendredi dernier. Son médecin n’est autre que Najib Akram, président du CD 18 et médecin fédéral, son Uke à l’Institut du Judo lorsqu’il s’est présenté devant le jury.
« Serge Chouraqui, Ryozo Tsukada et Jean-Pierre Lavorato. Ce sont des sommités du Karaté », se réjouit Patrick Bouchaïb. « C’est un honneur d’avoir obtenu ce grade devant ce jury. C’est la reconnaissance de nos pairs. C’est ce que je retiens. Ce 8e Dan, c’est à la fois la reconnaissance et l’honneur du travail accompli durant toutes ces années ».
50 années précisément, débutées en 1973, beaucoup partagées avec Alain Auclert. En 1982, Patrick Bouchaïb devient l’entraîneur du KC St-Germain (18), rebaptisé depuis Fudoshin. Il a aussi enseigné à Jouet sur l’Aubois. En tout, il aura formé une centaine de ceintures noires.
Mais, pour obtenir son 8e Dan, il a mis le bleu de chauffe comme une ceinture verte (ou presque). « On s’est préparé depuis un bon bout de temps avec Najib », poursuit-il. « Il n’y a plus de mémoire à faire mais un Kihon et un Kihon Ippon Kumite. J’ai axé mon travail sur la verticalité et l’horizontalité, physiquement, pas philosophiquement. Comment apporter plus de force en utilisant les deux ? J’avais testé mon enchaînement lors de stages pour voir ce que les gens en pensaient. C’était assez cohérent. Je changeais juste de petites choses à chaque fois ».
Et le vendredi 6 janvier 2023, Patrick Bouchaïb, qui aimait suivre les stages de Kase ou de Shiraï, recevait des mains du président de la FFK, Francis Didier, un 8e Dan bien mérité.