Samedi le 15 mars, le Dojo de Paris accueillait l’une des compétitions par équipes les plus emblématiques du calendrier national. Chaque saison, cet événement met en lumière la qualité du travail accompli dans toutes les régions, fruit d’un investissement constant des clubs, enseignants et encadrants.
Cette année encore, la Ligue Bourgogne Franche-Comté a su démontrer toute sa rigueur et son engagement, confirmant sa place parmi les ligues majeures de la discipline.
Côté résultats, la Ligue Île-de-France a une fois de plus dominé les débats, remportant deux des trois titres en jeu : l’or chez les équipes masculines et chez les équipes mixtes. Du côté des féminines, c’est la ligue Occitanie qui s’est imposée, devant la ligue PACA.
L’année dernière à Marseille, la Ligue Île-de-France avait déjà brillé en décrochant ces deux mêmes titres, tandis que la ligue organisatrice, la Provence-Alpes-Côte d’Azur, s’était illustrée en prenant l’or chez les féminines.
Cette compétition, qui réunit minimes, cadets et juniors en kata et en combat, soit 18 catégories au total, est toujours un moment privilégié pour mesurer la vitalité du karaté français et la dynamique collective de nos territoires. La Ligue Bourgogne-Franche-Comté a, une fois de plus, montré son sérieux et son ambition.
Discrète mais toujours présente, la Ligue Bourgogne Franche-Comté continue de prouver que le travail collectif porte ses fruits. Cette année encore, lors de la compétition nationale par équipes organisée au Dojo de Paris, notre ligue a brillé avec deux belles médailles : l’argent dans l’épreuve par équipes mixtes et le bronze chez les équipes masculines.
« Nous espérions secrètement le titre chez les masculins, confie d’emblée Véronique Parisot, présidente de la ligue présente tout le week-end avec son groupe. Finalement, nous n’avons pas d’or, mais deux belles médailles. Je suis donc très fière des combattant(e)s de notre équipe, de leur investissement et de leur état d’esprit. C’est une belle réussite, d’autant que nous sommes la plus petite ligue, à la fois au niveau du nombre de licenciés, mais également du budget. »
Entraîneur régional combat, Mohamed Akcha précise. « Nous avions déjà fini en argent dans l’épreuve mixte l’année dernière, déjà derrière l’Île-de-France. » Le sixième dan revient sur la recette de ces performances remarquables. « Il y a plusieurs ingrédients indispensables. D’abord, un gros travail de préparation, de détection et de cohésion avec la mise en place de stages régionaux très réguliers : une dizaine entre octobre et mars. La semaine précédant la compétition, nous avons mis l’accent sur la cohésion et les derniers réglages tactiques avec des thématiques précises, comme la gestion des pénalités ou les opportunités proposées par l’adversaire. Ces stages regroupent entre quatre-vingts et cent-cinquante combattants à chaque fois et, pour nous, ce sont des moments fondamentaux, car nous y associons tous les clubs de la ligue en permanence. Il n’y a pas de rivalité malsaine, tout le monde laisse son ego de côté et c’est la discipline au plan régional qui en sort grandie. La preuve : onze clubs étaient représentés dans l’équipe de ligue présente samedi dernier, qui a aussi pu compter sur cinq internationaux. Ensuite, il y a la qualité des professeurs et de l’encadrement : Yoann Bastien, entraîneur de l’équipe masculine, Abdel Echamaa, entraîneur des féminines, Jean-Marc Phommavong, entraîneur du kata et Bruno Soumenat, notre directeur technique régional. Pour beaucoup, nous sommes des enfants de la ligue, du territoire de la Bourgogne–Franche-Comté ! Cela nous motive d’autant plus.» Des résultats en compétition, comme dans les autres régions, qui démontrent le socle fort du karaté dans les territoires. « C’est effectivement tout ce travail de lien constant avec les clubs qui s’exprime et se voit lors de cette compétition unique que le karaté a mise en place depuis de longues années. Nous sommes dans notre rôle, comme soutien, comme guide attentif, comme aide au développement et à la performance. » Une singularité dont le karaté français peut s’enorgueillir.