Retour sur notre stage d’arbitrage organisé ce samedi 16 janvier à l’IMS par la Ligue. Un résumé concocté par Kendy MOSSIERE et Dilano TOUSSAINT, nos deux Volontaires du Service Civique (VSC).
Récit
A notre arrivée au dojo de l’IMS (Institut Martiniquais du Sport) le samedi 16 janvier 2021, nous retrouvons les sourires et l’accueil chaleureux des membres de la ligue heureux de pouvoir enfin se réunir après l’épreuve du second confinement. Sont présents pour ce stage d’arbitrage en présentiel tous les arbitres de l’ile et en distanciel ceux de la Guadeloupe, de la Guyane et de la Réunion grâce au live Zoom .
« Ce second confinement a été une épreuve pour les pratiquants. Certes l’application zoom nous permettait d’avoir accès a certains cours mais nous avons besoin de nous voir pour ne pas stagner ; j’ai donc organisé cette rencontre pour permettre aux arbitres des départements d’outre-mer de se remettre à niveau et d’échanger » nous confie Stéphane Michel, le responsable d’arbitrage de la Ligue de Karaté de Martinique.
Au programme de cette réunion : Rappel sur les notions essentielles, étude de cas, travail de gestuelle Kumite et questions diverses. Pour débuter, Hugues Micholet arbitre mondial et référent arbitrage DROM fait un rappel sur les principes indissociables de la pratique de l’arbitrage. Rappelons par exemple que dans la pratique du kata il ne s’agit pas de juger le beau car le beau n’a pas sa place dans le kata on doit juger l’efficacité. Il rappelle également la délicatesse de l’arbitrage face aux enfants pour qui il faut faire preuve de clémence afin de les valoriser et les encourager dans la pratique : « si un enfant se trompe il recommence on ne met pas zéro à un enfant »
Le kata vise à l’expression de soi, l’arbitre se doit donc de juger une prestation dans son ensemble et non pas seulement se focaliser sur les fautes. Dès lors, tout repose sur l’arbitre qui doit ainsi sélectionner le meilleur compétiteur celui qui servira d’exemple pour ses camarades par la suite.
L’ évaluation doit se faire selon une grille précise : la posture, la présence, le regard, le souffle, la direction des attaques. La grande nouveauté de cette année est loin de faire l’unanimité auprès des arbitres. En effet, un pratiquant ne pourra plus être disqualifié lorsqu’un compétiteur annonce un kata et fait un autre kata que celui annoncé ; il sera jugé sur le kata effectué et non celui annoncé.
Place aux études de cas par la suite avec des questions pièges qui ne laissent pas les arbitres indifférents provoquent rires, débats et indignations. Par la suite on assiste à la démonstration de la gestuelle Kumite. La démonstration est un moment de joie et d’échange inter-iles qui ravit les passionnés que sont les arbitres.
La rencontre s’achève sur la répétition de l’exécution du salut et des rituels d’arbitrage afin d’uniformiser en vue des prochaines compétitions dont le redémarrage ne saurait tarder.
Photos et propos recueillis par Kendy MOSSIERE et Dilano TOUSSAINT,
VSC communication ligue de karaté de Martinique
