LES ARTS MARTIAUX VIETNAMIENS: LES ARTS DE COMBAT DUN PEUPLE DECHIRE.
Les arts martiaux chinois découlent des arts de combats indiens. Les arts martiaux asiatiques découlent des arts martiaux chinois, et les arts martiaux vietnamiens sont bels et biens les cousins très proches des arts martiaux chinois.
Le Vietnam, c’est un peuple qui, pendant très longtemps, a connus des guerres brutales:
9 Avril 1288: bataille du Bach Dang.
Vainqueur: le Vietnam.
19 Décembre 1946 au 21 Juillet 1954: guerre d’indochine. Vainqueur: le Vietnam. 1er Novembre 1955 au 30 Avril 1975:
Guerre du Vietnam. Vainqueur: le Vietnam.
25 Decembre 1978 au 7 Janvier 1979:
Guerre du Cambodge: vainqueur: le
Vietnam
17 Fevrier 1979 au 16 Mars 1979: Guerre
Sino-vietnamienne: Vainqueur: le Vietnam. Même si le Vietnam a, dans son histoire, perdu des guerres comme la guerre de la campagne de Cochinchine ou l’expédition de Tonkin, on retiendra ses éclatantes victoires faces à des puissances telles que la Chine, la France et les USA. Malgré tous
être des gens et leur impact sur l’environnement. Les valeurs morales étant 1) l’allégeance à la famille, 2) le désir d’avoir une bonne réputation, 3) l’amour de l’apprentissage et 4) le respect des autres. Ajoutez à cela un esprit combatif, voila ce qu’on retrouve dans les arts martiaux du Vietnam. Contrairement à ce que certains « maîtres » ont la prétention de dire, les arts martiaux vietnamiens sont beaucoup plus proches des arts de combats chinois que de ses voisins laotiens ou cambodgiens (et comme certains iront même plus loin: thaïlandais). D’un point de vue historique, les arts martiaux traditionnels du Vietnam (Vo cotruyen Vietnam), sont d’un point très proches des arts martiaux chinois (Wushu). la domination chinoise commence en 1 1 1 av. J. -C., quand la dynastie Han s’empare du royaume du Nam Viet. On retiendra plus de 1 .000 ans de domination chinoise et les arts martiaux chinois y sont fortement ancrés, même si avec le temps, ils ont également développés un style qui leur soit propre sans pour autant dénigrer les racines chinoises (ce qui ne fut pas le cas des arts martiaux japonais, et certains arts de combats coréens par exemple).
trop long, mais je vais en citer les plus connus:
le VO CO TRUYEN: VO (art de combat) CO TRUYEN (traditionnel) regroupent plusieurs arts traditionnels de la province de Binh Dinh, Vinh long etc. L’aspect compétition combat ressemble fort au Sanda chinois.
le VO THUAT: VO (art de combat) THUAT (techniques) qui regroupe également divers arts de combats du Vietnam le LAM SON VO DAO le TAY SON VO DAO le Thai cuc quyen qui signifie boxe (quyen) du faites suprême (thai cuc) qui n’est autre que du Taijiquan chinois pur et dur le THUY PHAP: une forme spécifique purement vietnamienne de Taijiquan nommé technique/méthode (phap) de l’eau (thuy)
KHI CONG: qui signifie travail (cong) des énergies (khi). Certaines techniques sont exactement identiques à son cousin chinois, comme par exemple les 8 pièces de brocart (Bat doan cam) et d’autres, pures inventions vietnamiennes.
THIEU LAM QUYEN ou THIEU LAM: boxe du temple de Shaolin et j’en passe! Voila une petite idée des arts martiaux traditionnels du Vietnam.
terrains aménagés en extérieurs ou sur un tapis de lutte.
QUYEN: BOXE? FORME? POING?
Le mot Quyen se traduit « a tort » par le mot forme. Les Quyen sont expliqués aux néophytes comme étant des « katas » propres à la discipline. Mais la véritable signification est le mot « boxe » ou « poing », exactement comme le mot « QUAN » en chinois. Je remercie d’ailleurs Maître Patrick Levet de m’avoir éclairé à ce sujet.
Par exemple, en Vovinam Vietvodao ou en
Vocotruyen il existe une forme nommée LONG HO QUYEN. On traduirait cela comme étant la forme du dragon (long) et du tigre (ho). Mais si on le traduit dans son véritable sens, ce serait: la boxe du dragon et du tigre!
LES ARMES.
L’utilisation des armes est fortement présente dans les arts martiaux vietnamiens et comme les arts martiaux chinois, il est très difficile de prétendre faire un art martial, donc un art destiné à la guerre, pour combattre dans une situation réelle ou I lon peu risquer sa vie, sans utiliser les armes! Epée, hallebarde, sabre, baton long, couteaux, baton moyen, baton
de combats. On doit tout aussi bien savoir se défendre à mains nues, avec armes, contre une arme, arme vs arme, mains nues vs armes, armes vs mains nues, etc!
AUTRES CONNAISSANCES
Les arts martiaux vietnamiens n’échappent pas à cette règle: un véritable combattant se doit, d’avoir, même minimale, des connaissances en herboristerie (thao duoc hoc) pour se soigner ou soigner autrui, des connaissances des méridiens (kinh tuyen) etc. Comme l’homme vertueux, l’homme savant jouit d’un grand prestige dans la société vietnamienne. Souvent, il s’agit d’un seul et même homme. Le Docteur Dao Kim Long expliquait qu’il utilisait les plantes de la foret Truong Son pour soigner les plaies des soldats blessés ou se nourrir dans la forêt pendant la guerre du Vietnam. Il soignait aussi bien les soldats vietnamiens qu’américains. Les USA avaient des armes sophistiquées à l’époque, tandis que les vietnamiens étaient bien équipés, mais ils connaissaient la forêt, les montagnes, les ruisseaux, l’utilisation des plantes médicinales et surtout la solidarité de toute la nation. Cest pour cela qu’ils étaient plus fort que les américains! beaucoup plus modernes comme le Vovinam Vietvodao et dans le troisième article, des arts franco-vietnamiens.